Trackers et ETFs : Comment fonctionnent-ils ? Quels sont leurs avantages ?

Admin08/08/16 (mise à jour il y a 2 ans, 5 mois)trackers, etf, trading

Trackers et ETFs : Comment fonctionnent-ils ? Quels sont leurs avantages ?
Trackers et ETFs : Comment fonctionnent-ils ? Quels sont leurs avantages ?

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Après les actions, le Forex et les CFDs en tout genre, un autre terme est souvent utilisé lorsque l’on parle de la bourse, des investissements, du trading ou de la gestion de portefeuille : il s’agit des trackers.

Qu’est-ce que c'est ( définition ) ?

Également appelé ETFs, ils permettent de répliquer* un indice boursier (comme le CAC40 ou le S&P500), un secteur économique ou une industrie (comme le secteur des entreprises pharmaceutiques, des compagnies pétrolières ou encore des banques), des matières premières (comme les métaux précieux ou l’énergie), ou tout autre sous-jacent. Il existe également des trackers spécifiques à des zones géographiques, comme l’Amérique Latine ou l’Asie. En somme, ce produit financier peut tout répliquer ou imiter

*Quand on parle de réplication, il s’agit de la réplication du prix des sous-jacents, et plus précisément des variations de prix.

Pourquoi est-ce un instrument financier intéressant ?

Les trackers sont de plus en plus utilisés par les investisseurs car ils ont de nombreux avantages. Ils permettent notamment de diversifier un portefeuille, d’investir dans des secteurs précis, de faciliter l’exposition à des actions d’un indice boursier. Ces derniers sont de plus très liquides : on peut les acheter et les vendre de la même façon qu’une action.

Exemple : au lieu d’acheter une par une toutes les actions du CAC40, on peut acheter par exemple le tracker LYXOR ETF CAC40 qui réplique l’indice CAC40.

Par ailleurs, les frais de gestion liés à ces derniers sont en général plus faibles que des fonds classiques du type FCP ou SICAV. La raison est simple : le gérant du tracker ne fait que répliquer un sous-jacent, il ne fait pas d’arbitrage ou de sélection personnelle d’actions.

D’autre part, ils fonctionnent comme des titres classiques : on peut les acheter et les vendre comme des actions à tout moment de la journée contrairement aux FCP et SICAV.

Certains trackers appelés “Short” ou “Bear" permettent aussi aux investisseurs avertis de miser sur une baisse du sous-jacent et ainsi mieux gérer le risque. D’autres encore, appelés “Leveraged” (à effet de levier) permettent de miser 2x ou plus les variations du sous-jacent.

Exemple : quand le CAC40 fait +1%, le tracker fera +2%. A l’inverse, si le CAC40 perd 2%, le tracker perdra 4%!

Comment cela fonctionne-t-il ?

Un tracker est identique à un fonds ou à un panier d’actions. Le but de ce dernier est de coller au plus près aux variations du sous-jacent que l’on essaie de répliquer.

À noter que certains répliquent exactement la composition d’un indice. Par exemple pour le CAC40, un tracker peut détenir les 40 actions individuellement. Dans ce cas l’investisseur qui achète le tracker sera bien exposé à toutes les actions puisqu’elles sont contenues dans le tracker.

En revanche, certains trackers ne vont pas détenir la totalité des actions, mais seulement celles qui ont un poids important dans l’indice, et donc celles qui font bouger l’indice. Cette méthode permet de limiter les coûts liés à l’exécution car concrètement, le gérant du tracker doit acheter les actions une par une. Dans ce cas il n'achètera qu’une partie des actions et aura moins de frais.

On distingue également deux types de réplication : physique et synthétique. Dans le premier cas, les actions sont achetées réellement, tandis que dans le second on utilise des produits dérivés.

Comment mesurer sa performance et sa fiabilité ?

On juge un tracker (en fait le gérant du tracker) à sa capacité à coller au plus près du sous-jacent.

Ce dernier n’a pas pour but de sur-performer le sous-jacent (avoir une meilleure performance). Il a simplement pour but de répliquer au mieux le prix du sous-jacent. On mesure pour cela le “tracking error” qui permet de déterminer la déviation ou différence moyenne entre les variations du sous-jacent et celles du tracker. L’objectif étant donc d’avoir un tracking error le plus petit possible, ce qui signifie que le tracker réplique bien le sous-jacent.

 

Dernière mise à jour le 13/10/21

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