Les 5 meilleures stratégies bourse qu'il faut absolument connaître

Olivier De Vitton07/05/24 (mise à jour il y a 7 mois)bourse, stratégie de trading, buy and hold

Les 5 meilleures stratégies bourse qu'il faut absolument connaître
Les 5 meilleures stratégies bourse qu'il faut absolument connaître

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Devenir rentable de manière durable en bourse n’est pas si évident. La plupart des investisseurs particuliers perdent de l’argent en bourse, d’autant plus lorsque des leviers sont utilisés. C’est pourquoi il est important de suivre une stratégie simple et éprouvée afin d’encadrer avec discipline son investissement et son trading sur les marchés financiers. Une stratégie est constituée par plusieurs principes qui vont guider vos décisions. Cet article vous présente les meilleures stratégies boursières à absolument connaître pour s’assurer d’investir astucieusement afin de faire fructifier son capital. Il est bien entendu possible, sinon souhaitable, d’exploiter ces différentes stratégies en même temps en allouant à chacune une part de son portefeuille.

#1 - La stratégie du Buy and Hold

Buy and Hold
Buy and Hold

« En bourse il faut pouvoir être patient et laisser ses positions prendre de la valeur. »

Rien de plus néfaste pour votre portefeuille que de faire de l’overtrading en achetant et en vendant de manière excessive, en papillonnant d’une action à une autre, sans laisser le temps à vos lignes de suivre leurs cours jusqu’aux objectifs prédéfinis. Acheter et conserver ses lignes est une stratégie simple qui est souvent efficace sur du long terme, au moins 3 à 5 ans, à condition d’avoir acheté des valeurs à haut potentiel. De plus, cette stratégie est avantageuse pour des investisseurs qui manqueraient de temps à consacrer à la gestion de leurs actifs financiers. Le stock picking consiste à sélectionner les entreprises les plus intéressantes pour son portefeuille. Il y a plusieurs manières de choisir des titres, nous allons nous intéresser ici à l’investissement “Value” et à l’investissement “Growth”.

Limite de la stratégie : les actions consacrées au buy and hold doivent être minutieusement sélectionnées pour leur potentiel de hausse. L’ajout de stop loss positionnés sur des niveaux clés permet de limiter les pertes en cas d’erreur.

#2 - L’investissement Value

Cette stratégie d’investissement se concentre sur l’achat d’actions de sociétés considérées comme sous-évaluées par le marché. Les investisseurs “value” cherchent les bonnes affaires, les actions à prix discount qui méritent une meilleure valorisation que celle qu’elles ont au moment de l’achat. Ils cherchent à profiter des anomalies de marchés, le marché ayant des moments d’inefficience ils achètent ce qu’ils pensent être mal évalué par le marché dans l’espoir que le marché valorise plus correctement à l’avenir telle ou telle société cotée.

L’investissement Value implique un positionnement moyen à long terme ainsi que des efforts de recherche dans le choix des actions à acheter. 

Il y a différentes façons de dénicher ces actions sous-cotées par le marché, la plus populaire d’entre elles s’intéresse au PER (Price Earnings Ratio). On obtient ce ratio en divisant la capitalisation boursière par le résultat net. On sait alors combien de fois on paye les bénéfices d’une société en l’achetant. Ce ratio est donc un indice de cherté de l’action et il convient de l’utiliser pour comparer des sociétés de secteurs d’activité similaires. Concrètement, plus le PER est faible (entre 0 et 10) et plus l’action est sous-évaluée, ou alors les bénéfices attendus sont en déclin.

Cette approche peut payer sur le long terme, néanmoins elle a sous-performé la stratégie Growth ces trente dernières années.

Limite de la stratégie : Il peut être délicat de trouver des sociétés réellement sous-évaluées, et non pas en perte de vitesse. De plus, cette stratégie peut demander beaucoup de patience de la part des investisseurs.

#3 - L’investissement Growth

L’investissement Growth
L’investissement Growth

Au lieu de chercher à acheter des sociétés sous-valorisées par le marché, la stratégie Growth se concentre au contraire sur les sociétés à très forte croissance (et donc avec un PER élevé). L’idée ici n’est pas d’acheter bas et de revendre haut, mais d’acheter haut et de revendre encore plus haut. On retrouve bien sûr dans cette catégorie la tech américaine notamment (les gafam, Nvidia, etc.) Les investisseurs qui suivent cette stratégie doivent se tenir informés des nouvelles économiques et fondamentales qui sortent, et prêter attention à l’équipe dirigeante.

Limite de la stratégie : attention aux bulles spéculatives ! Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel et, à un moment donné, il faut bien que les multiples de valorisation reviennent vers leur moyenne historique. De plus, les conditions de marché peuvent évoluer et l’émergence de nouveaux concurrents peut venir fragiliser la situation des big players.

#4 - La stratégie des indices

Le stock-picking comporte une indéniable part d’aléa puisqu’aucune valeur n’est à l’abri d’un impondérable (accidents, accumulation de pertes pour l’entreprise, concurrence, conditions de marché défavorables, etc.) responsable d’un retournement de tendance. Le vent peut tourner précipitamment sur les marchés financiers et même les actions un temps les plus recherchées par les investisseurs peuvent essuyer d’importantes chutes de valorisation.

La stratégie des indices vient réduire le risque qui pèse en le faisant porter non plus sur une seule valeur mais sur un indice boursier entier. Le principe est donc de couvrir de nombreuses actions via l’achat de trackers (ETF) qui vont répliquer les performances des indices choisis. L’idée ici n’est pas de battre le marché, en cherchant à le surperformer, mais de s’y coller et de le suivre via des trackers indiciels (Cac 40, Dax, SP500, Nasdaq100, etc.). Cette stratégie a de plus l’avantage d’épargner du temps à l’investisseur qui n’a pas besoin de faire des recherches et de collecter des informations sur telle ou telle action spécifique. Couplée à du buy and hold, cette stratégie est clairement gagnante sur le long terme.

Limite de la stratégie : Les indices sont haussiers sur le long terme, mais, en fonction du cycle du marché, il est possible qu’il soit nécessaire de patienter plusieurs années avant que cette stratégie ne paye.

#5 - La stratégie des dividendes

La stratégie des dividendes
La stratégie des dividendes

La stratégie des dividendes consiste à sélectionner des valeurs qui distribuent régulièrement des revenus. En ce qui concerne les actions, il s’agit des dividendes qui sont versés une ou plusieurs fois par an. Les sociétés qui reversent une partie de leurs bénéfices sous forme de dividendes pour leurs actionnaires sont souvent des entreprises dont le modèle est solide et soutenable sur le long terme. Les dividendes fluctuent souvent moins que beaucoup d’autres investissements et il existe des ETFs high dividendes qui se concentrent sur les entreprises qui redistribuent. Pour l’actionnaire, ce revenu peut être utilisé à sa guise, voire réinjecté, et sa stabilité est une forme de sécurité.

Limite de la stratégie : Même s’il est agréable de recevoir des dividendes, rien ne garantit que cela va durer. L’entreprise peut décider de les diminuer voire de les supprimer. De plus, le cours de l’entreprise à dividende peut baisser plus que ce que le dividende rapporte. En ce qui concerne les obligations, le rendement n’est pas toujours attractif et il peut ne pas compenser l’inflation. Enfin, sur un compte titre ordinaire, ce détachement constitutif du dividende est fiscalement imposé.

À lire également: Investir pour recevoir des dividendes.

Quand acheter : le DCA et l’analyse graphique

Vous avez identifié la ou les stratégies que vous souhaitez appliquer ainsi que les actions ou les ETF à acheter. La question qui se pose alors est celle du timing de l’achat.

Deux principales options s’offrent à vous : le DCA et l’utilisation de quelques indicateurs techniques.

Soit vous décidez de ne pas tenir compte des graphiques et vous décidez de lisser votre prix d’achat en achetant en plusieurs fois, de sorte que les sommets soient compensés par des creux, ce qui réduit l’impact de la volatilité sur votre achat. C’est la stratégie d’achat du Dollar Cost Averaging (DCA), vous achetez un actif financier à intervalles réguliers dans le temps

Limite du DCA : Il permet de ne pas avoir un prix de revient trop élevé, ce qui réduit le risque d’acheter au mauvais moment, mais, inversement, il ne permet pas de maximiser le rendement en ayant constitué l’intégralité de sa ligne au meilleur prix.

Vous pouvez aussi décider d’utiliser quelques indicateurs graphiques parmi les plus connus pour mieux “timer” vos achats et vos ventes. Avec ces indicateurs, le trader repère des niveaux d’achat et de vente.

Le RSI (Relative Strength Index) est un indicateur populaire qui indique la force relative entre pression acheteuse et pression vendeuse. Sur un laps de temps déterminé, il permet de repérer les zones de surachat et de survente d’une valeur. Cet indicateur oscille entre 0 et 100, lorsqu’il est supérieur à 70 on estime que la valeur est surachetée (et donc il faudrait vendre) et lorsqu’il est inférieur à 30 on estime qu’elle est survendue (et donc il faudrait acheter). Le RSI permet aussi de repérer une divergence (haussière ou baissière), qui est une décorrélation entre le RSI et le graphe des prix, ce qui constitue un signal fort. Cet article vous permettra d’en savoir davantage sur le RSI et comment l’utiliser.

Le MACD (Moving Average Convergence Divergence) est aussi un indicateur populaire qui permet d’identifier des signaux de trading. La ligne MACD (différence entre deux moyennes mobiles exponentielles) et la ligne de signal aident à identifier les tendances et des retournements de tendance. Pour en savoir plus sur l’utilisation de cet indicateur, vous pouvez consulter cet article. De manière générale, les moyennes mobiles servent à identifier rapidement les tendances du marché sur différentes échelles de temps.

Les mathématiques qui fondent Fibonacci aident à mieux anticiper les séquences et retracements des prix.

Cet article vous permettra d’en savoir plus sur la méthode de trading avec Fibonacci.

Les bandes de Bollinger, développées dans les années 80 par l’analyste financier américain John Bollinger, sont des indicateurs de volatilité qui délimitent les zones de surachat et de survente. En fonction de la situation des prix relative au canal encadré par les 3 courbes de Bollinger, on identifie opportunité d’achat (lorsque les prix du marché sont situés en dessous de la courbe la plus basse) et opportunité de vente (lorsque les prix du marché sont situés au-dessus de la courbe la plus haute). Cet article vous aidera à mieux comprendre et utiliser les bandes de Bollinger pour vos achats et vos ventes.

Dernière mise à jour le 07/05/24

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